A travers les décennies, les sociétés du groupe Jeantet ont traversé les crises et les succès. Dans le respect des générations précédentes, ce résumé chapitré revient sur les temps forts de cette histoire. Ainsi nous rendons honneur aux femmes et aux hommes qui ont participé à cette aventure.
Chaque mois, sur Linkedin, nous publions un nouveau chapitre sur l’histoire de notre entreprise. Vous pourrez y découvrir 120 ans de récits racontés à travers diverses thématiques.
Fin du 19ème siècle, Saint-Claude possède le titre de capitale française de la pipe. La famille Jeantet exploite la société familiale de pipe Jeantet-David fondée en 1816.
Début du 20ème siècle, tous les tuyaux, sans exception sont importés d’Allemagne pour satisfaire la demande.
Paul et Maurice Jeantet participent à la création de la société de » l’Ébonite » à partir de 1905. Les pipiers san-claudiens veulent devenir indépendants des importations de tuyaux et surmonter les difficultés de transformation de ce matériau thermodurcissable et thermoformable.
Après des débuts difficiles, Paul s’associe avec le chimiste Georges Morard pour industrialiser la fabrication. Les deux visionnaires posent avec un cylindre de mélangeage, Paul, debout à côté et Georges, assis dessus.
Rapidement, la production de tuyaux démarre pour atteindre plus de 100 000 unités par jour et alimente ainsi les pipiers de tuyaux de qualité.
À partir de 1930, la société devenue Paul Jeantet et Cie doit se diversifier en développant les usages de l’ébonite. Des peignes, des becs de clarinette ou encore des articles médicaux sont produits.
Dès 1917, cette diversification est soutenue par la création d’une seconde usine à Gennevilliers (92), qui produira des articles en ébonite, mais également en PVC. La pose de la première pierre ainsi que l’allumage des chaudières est un événement. L’ainé de Paul Jeantet, a l’honneur de gratter la première allumette.
L’activité de l’usine de Gennevilliers s’arrêtera en 1965, sous l’impulsion de François Jeantet, pour recentrer l’activité de la société à Saint-Claude et se positionner en tant que spécialiste du caoutchouc souple.
Au pic de la production, les sites de Saint-Claude et Gennevilliers comptent presque 1 000 personnes. La fin des Trente Glorieuses marque un changement d’échelle significatif avec une moyenne de 150 collaborateurs sur le site de Saint-Claude.
Le groupe a toujours eu à cœur la maîtrise de ses savoir-faire directement liés au caoutchouc (mélangeage , moulage, finition) avec un engagement fort de formation interne et d’évolution de carrière. Au fil de son histoire, la société a aussi employé des menuisiers, des sculpteurs, des mécaniciens, des cintreurs de tuyaux et des polisseurs.
Tout commence en 1883, Émile Perrot, entrepreneur suisse, fonde une tannerie-corroierie à Bellegarde-sur-Valserine, dans l’Ain. À son décès, ses fils Henri et Georges reprennent les rênes de l’entreprise, qui devient Perrot Frères. Pendant près de 80 ans, l’entreprise se spécialise dans les cuirs, mais l’évolution de la demande conduit à l’abandon du secteur tannerie au début des années 1960.
Face aux transformations industrielles, Perrot Frères s’oriente vers un nouveau domaine : les caoutchoucs d’étanchéité, devenant un acteur clé en Europe. Cette capacité à innover marque un tournant stratégique pour la société.
Elle se spécialise dans la fabrication et la transformation de produits à base d’élastomères naturels et synthétiques, servant à la fabrication de joints usinés, de soufflets, et de tous types de pièces en caoutchoucs techniques.
En 2007, la société Perrot est rachetée par le groupe Jeantet, qui recentre les activités du site sur la fabrication de pièces de précision sur mesure. Le site de Bellegarde-sur-Valserine apporte au groupe un complément de gamme sur des marchés existants. Jeantet Elastomères apporte son expertise de la formulation des caoutchoucs et Perrot son expertise des joints usinés. En 2020, la marque Perrot est intégrée dans la société Jeantet, ses valeurs sont perpétuées chaque jour par toutes les équipes.
A suivre…